You are currently viewing Hervé BERNARD, Sémiologue de l’image & photographe
Éloge des ronces artificielles - 40x20cm - 350€ - Tirages numériques sur papier photographique

Hervé Bernard dit RVB « écrire avec les yeux » est son métier, « Faiseur d’images » comme Peter Knapp le présente. Pour lui, ce métier ne se réduit pas à fixer ce qui s’inscrit dans son viseur. Ce qu’il cherche, c’est à donner un sens à ces traces. Il ne reproduit pas le réel. Il le recrée, plonge dans ses racines, anticipe son évolution, il le fait surgir à notre conscience en inventant un monde qui est le nôtre. Il abolit la frontière entre l’image reportage et la création visuelle, pour susciter en nous une nouvelle perception du monde.

« Éloge des ronces artificielles, discours préparatoire à leur 150e anniversaire. »
En cette période de célébration à tout va du génie nationale, des inven- teurs et des hommages à tout bout de champ, il nous semble important de remédier à une injustice. Il est absolument nécessaire de rétablir une vérité enfouie dans une propagande méprisante à l’égard de notre glorieux pays. Nécessité fait force de loi, nous nous devons de rappeler que le premier inventeur de cet engin de guerre est un français et non, contrairement à une persistante légende, un américain.
En effet, grâce à la perspicacité de Louis Jannin, la France, terre de la liberté, fut, en 1865, le premier pays à détenir un brevet sur le double fil de fer barbelé amélioration sensible du simple barbelé, issu en 1860, de la fertile imagination de Leonce Eugene Grassin-Baledans, un autre français.

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Bien entendu, rendons à César, ce qui appartient à César, cette noble invention pris son plein essor dans le grand ouest américain, pays de la Nouvelle Frontière et de la liberté individuelle. Mieux que des discours dithyram- biques, ces deux chiffres américains, informations objectives comme tous les chiffres, révéleront la nécessité impérieuse de cette invention : sur le marché américain, la production de ronces artificielles passa de 250 tonnes en 1875 à 170 000 tonnes en 1900.

Ce produit de l’industrieux XIXe siècle se doit d’être célébré à sa juste place en cette période de commémorations militaires, celle d’une arme de guerre. Issue du génie de deux pays se définissant comme les deux grands défenseurs de la liberté individuelle et du respect d’autrui. En effet, il est indispensable de se souvenir qu’avec la tranchée, il fut le second maillon, sans aucune préséance tellement leurs liens sont profonds, de la guerre des tranchées, pour devenir ensuite ou simultanément, le fidèle bras droit de nombreuses coercitions et enfermements. Annonceur d’une longue carrière loin d’être achevée, son premier emploi référencé comme clôture de camp de concentration date de 1899, lors de la guerre des Boers. En cette veille du 150e anniversaire du second brevet déposé afin de définir objectivement le fil de fer barbelé, ce produit industriel, et de protéger la pensée du glorieux inventeur qui vint apporter sa pierre à l’édifice du génie français, il nous a paru essentiel, afin de réparer cette injustice, de produire ces images à la gloire du rouleau de ronces artificielles.
Cependant, dans notre désir de rétablir la vérité nous nous voyons dans la nécessité d’affirmer que, contrairement à une autre légende tout aussi persistante que la première, la ronce artificielle n’a jamais été inventée pour éviter les intrusions mais, bien au contraire, afin de réduire les tentations d’évasions du bétail sous toutes ses formes.

Hervé Bernard dit RVB « écrire avec les yeux » est son métier, « Faiseur d’images » comme Peter Knapp le présente. Pour lui, ce métier ne se réduit pas à fixer ce qui s’inscrit dans son viseur. Ce qu’il cherche, c’est à donner un sens à ces traces. Il ne reproduit pas le réel. Il le recrée, plonge dans ses racines, anticipe son évolution, il le fait surgir à notre conscience en inventant un monde qui est le nôtre. Il abolit la frontière entre l’image reportage et la création visuelle, pour susciter en nous une nouvelle perception du monde.

« Éloge des ronces artificielles, discours préparatoire à leur 150e anniversaire. »
En cette période de célébration à tout va du génie nationale, des inven- teurs et des hommages à tout bout de champ, il nous semble important de remédier à une injustice. Il est absolument nécessaire de rétablir une vérité enfouie dans une propagande méprisante à l’égard de notre glorieux pays. Nécessité fait force de loi, nous nous devons de rappeler que le premier inventeur de cet engin de guerre est un français et non, contrairement à une persistante légende, un américain.
En effet, grâce à la perspicacité de Louis Jannin, la France, terre de la liberté, fut, en 1865, le premier pays à détenir un brevet sur le double fil de fer barbelé amélioration sensible du simple barbelé, issu en 1860, de la fertile imagination de Leonce Eugene Grassin-Baledans, un autre français.

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Bien entendu, rendons à César, ce qui appartient à César, cette noble invention pris son plein essor dans le grand ouest américain, pays de la Nouvelle Frontière et de la liberté individuelle. Mieux que des discours dithyram- biques, ces deux chiffres américains, informations objectives comme tous les chiffres, révéleront la nécessité impérieuse de cette invention : sur le marché américain, la production de ronces artificielles passa de 250 tonnes en 1875 à 170 000 tonnes en 1900.

Ce produit de l’industrieux XIXe siècle se doit d’être célébré à sa juste place en cette période de commémorations militaires, celle d’une arme de guerre. Issue du génie de deux pays se définissant comme les deux grands défenseurs de la liberté individuelle et du respect d’autrui. En effet, il est indispensable de se souvenir qu’avec la tranchée, il fut le second maillon, sans aucune préséance tellement leurs liens sont profonds, de la guerre des tranchées, pour devenir ensuite ou simultanément, le fidèle bras droit de nombreuses coercitions et enfermements. Annonceur d’une longue carrière loin d’être achevée, son premier emploi référencé comme clôture de camp de concentration date de 1899, lors de la guerre des Boers. En cette veille du 150e anniversaire du second brevet déposé afin de définir objectivement le fil de fer barbelé, ce produit industriel, et de protéger la pensée du glorieux inventeur qui vint apporter sa pierre à l’édifice du génie français, il nous a paru essentiel, afin de réparer cette injustice, de produire ces images à la gloire du rouleau de ronces artificielles.
Cependant, dans notre désir de rétablir la vérité nous nous voyons dans la nécessité d’affirmer que, contrairement à une autre légende tout aussi persistante que la première, la ronce artificielle n’a jamais été inventée pour éviter les intrusions mais, bien au contraire, afin de réduire les tentations d’évasions du bétail sous toutes ses formes.

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